POURQUOI COUTHURES-SUR-GARONNE ?

A l’origine du Festival international de journalisme, une rencontre improbable entre Couthures et le Groupe Le Monde

Rien ne prédestinait le village lot-et-garonnais de Couthures-sur-Garonne, 360 habitants, à devenir chaque année, trois jours durant, la « capitale » du journalisme. Ni à « coproduire » le Festival international de journalisme (FIJ) avec un groupe de presse national comme le Groupe Le Monde. Rien, sauf le choix du journaliste de radio Philippe Chaffanjon, ancien directeur de Franceinfo, de se rapprocher de sa région d’origine et d’acquérir avec sa famille une maison située à l’extérieur du village.

Quelques mois après la disparition soudaine du journaliste, survenue en avril 2013, Laurence Corona, alors directrice de la communication des éditions Les Arènes, vient rendre visite à la famille Chaffanjon et rencontre le maire de Couthures, Jean-Michel Moreau, auprès duquel elle évoque sa recherche d’un lieu inhabituel pour y lancer un festival de journalisme. En quête de projets susceptibles d’entretenir le dynamisme de sa petite commune, l’édile lui propose de l’accueillir.

La première édition du FIJ a lieu en 2016, en partenariat avec les revues XXI et 6Mois. Le Groupe Le Monde et L’Obs succèdent à celles-ci en 2017 et reprennent l’organisation de l’événement, menacé de disparition, en 2018, les collectivités territoriales – la région Nouvelle-Aquitaine, le département du Lot-et-Garonne, l’agglomération Val-de-Garonne (VGA) et la ville de Marmande – s’engageant à soutenir le festival.

Les échanges entre le festival et les acteurs locaux se sont développés au fil des années. La chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne coordonne les producteurs locaux qui assurent la restauration des festivaliers. Le Groupe Le Monde est partenaire de l’incubateur consacré aux industries culturelles et créatives lancé par VGA en 2024. Et la commune de Couthures n’est pas oubliée : une rencontre autour du projet de sauvegarde de son église est prévue pendant le Festival international de journalisme.

Dans l'ombre, mais au coeur du Festival...​

Vous ne les connaissez pas… et pourtant, sans eux, le Festival serait presque impossible.

Couthures-sur-Garonne, ce petit coin paisible, se transforme pendant quelques jours en capitale du journalisme. Mais cette métamorphose ne serait pas possible sans eux : les habitants.

Depuis la première édition, ils sont là : bénévoles infatigables, hôtes généreux, chefs d’orchestre de l’ombre. Ils balisent le village, tiennent les buvettes, accueillent journalistes et invités. On se réunit dans la maison d’Alice, on s’organise avec Jean-Michel, on prépare l’arrivée des invités avec Brigitte, on s'occupe des petits-déjeuners avec Michèle, on fait briller le village avec Valérie, on fait les comptes avec Cathy, on trie les déchets avec Joël... On dort dans leurs maisons, on débat sous leurs arbres, on transforme leur école, leur place du village, leurs rues. Parfois on fait un peu (trop) de bruit… un peu trop tard.

Et ils sont toujours là. Avec le sourire.

Le Festival, ce n’est pas seulement un programme. Ce sont aussi eux : leur générosité, leur patience, leur convivialité.

Alors toute l'équipe du Festival souhaite simplement leur dire MERCI. Merci de faire de ce rendez-vous un moment unique, humain, et profondément vivant.

Le Festival, c’est vous aussi.

Pour faire un don à l'Église Saint-Léger

Vous pouvez soutenir la restauration de l’église Saint-Léger en faisant un don directement sur le site de la Fondation du patrimoine (et bénéficier de 75 % de réduction d’impôts – collecte patrimoine religieux), ou en choisissant de laisser le solde de votre carte CB FIJ à la fin du festival.

L’église Saint-Léger est construite sur un éperon dans un des plus grands méandres de la Garonne, lui conférant une implantation unique sur le fleuve. Il s'agit de la 3ᵉ église construite à cet endroit, les deux premières s'étant effondrées. Des témoins ont été posés et en six mois la fissure située sur le mur de la première travée du transept nord a bougé de 5/10ᵉ de millimètre. Au vu de l’état de son transept, si aucun travaux n’est entrepris, l’église s’écroulera en emportant plus de 800 ans d’histoire et le cœur de la commune avec…

Aidez cette petite commune rurale du Lot-et-Garonnaise de 378 habitants, dont la totalité du territoire est en zone rouge inondable, à relever ce défi monumental.